L’Odyssée des jeux est une association ayant pour objectifs :
de promouvoir le jeu sous toutes ses formes (de rôle, de cartes, de figurines, de plateau, grandeur nature et vidéo).
de réfléchir à la pratique ludique à travers des conférenceset des publications.
de faire se rencontrer passionnés, créateurs, éditeurs,… lors de manifestations ludiques.
Fondée en 2013, l’Odyssée des jeux veut permettre aux joueurs de partager leur expérience et d’exprimer leur réflexion sur le jeu lors de mini-conférences.
Pour en savoir plus, lisez notre petite profession de foi dans la rubrique Qui sommes-nous ?
Pour conjuguer la liberté du jeu et la liberté de l’histoire, il faut puiser dans un imaginaire historique. L’Histoire dans le jeu est donc un récit d’ambiance qui donne un sens aux actions des joueurs et augmente les enjeux de la partie.
Gérer l’anachronisme (J-P. Jaworski)
Dans un jeu de rôle historique, les joueurs savent des choses sur l’avenir, par leurs personnages. L’anachronisme est-il alors un risque ou une possibilité ? Ou encore un faux problème ?
L’Histoire sur un plateau, de la simulation au simulacre (M. Rozoy)
La simulation demande aux joueurs de reproduire les événements de l’Histoire, alors que pour d’autres jeux, l’Histoire n’est qu’un élément décoratif qui pourrait aussi bien être remplacé par la science-fiction. Quels sont les jeux qui proposent un équilibre entre ces deux extrêmes ?
Voir le Compte-rendu des conférencesrédigé par Camille Ragot, coordinatrice des pôles jeux, sciences et Histoire sur le festival des Imaginales.
Le Jeu comme littérature : entre construction narrative, narration ludique et construction mécanique ludique.
Le « Lector in fabula » d’Umberto Eco : le jeu comme mode d’appropriation d’un univers littéraire. Si la première partie porte sur le processus de production, à la fois du roman ou du jeu, il s’agit ici de poser la question de la création, c’est à dire le moment où le roman/le jeu se concrétise dans la pratique du lecteur/du joueur.
Il s’agira de faire le pont entre les littératures de l’imaginaire et le jeu de rôle : les mécanismes narratifs sont-ils les mêmes pour créer un scénario de jeu de rôle et un roman ? De quelles manières l’imaginaire est-il sollicité dans l’une et l’autre de ces pratiques ? et bien d’autres choses encore.
Rdv le vendredi 27 et dimanche 29 mai 2016 à Épinal !
Le célèbre créateur de jeux de plateaux, Bruno Cathala, a publié sur son profil Facebook, une réflexion sur la frustration comme mécanique ludique. Matthieu Lanvin, disciple de Cathala, nous avait présenté une démarche similaire lors de nos conf’ sur la création d’un jeu (Festival Jeux&cie d’Épinal en mars 2015).
Conférence des Joutes du Téméraire – 15-16 novembre 2014
Par habitude, on distingue ceux qui font les jeux et ceux qui y jouent. Cependant, de même qu’une partition n’est rien sans les musiciens, le jeu n’existe pas sans les joueurs et, de la même manière que l’on dit qu’un morceau est créé la première fois qu’il est joué, nous allons ici montrer que ce sont les joueurs qui créent le jeu.
W. Bouillet : Le jeu, une expérience unique créée par les joueurs.
Chaque fois que des joueurs pratiquent un jeu, ils interagissent, de cette interaction va naître le jeu, un phénomène unique à chaque fois.
E. Crubellier : L’expérience du joueur, un élément de création
Qui n’a jamais vécu une mauvaise expérience de jeu du fait que chacun ait une maîtrise ou des attentes différentes à l’égard du jeu ? A partir de là, il faut se demander comment construire une expérience de jeu profitable à chacun, ce qui peut même conduire à renouveler le jeu lui-même.
A. Fontbonne : Le joueur dans la création de la partie de jeu de rôle
Le joueur de Jeu de Rôle est aujourd’hui beaucoup plus libre que dans le bon vieux porte/monstre/trésor, cependant il reste le parent pauvre des manuels avant tout adressés aux maîtres du jeu. Il faut donc poser quelques bases qui permettent au joueur de profiter de sa liberté.
Comme ces conférences parlent de la participation et de l’expérience du joueur, il serait dommage qu’elles se limitent à un cours magistral. Si vous avez des remarques ou des questions issues de votre propre expérience, n’hésitez pas à les apporter pour enrichir le débat.
3e Festival Jeux&Cie d’Epinal -14 mars 2014 Jeu et Image par Wilfried BOUILLET
Résumé : I. L’imagerie du jeu
Problématique : quelle est la nature de l’imagerie dans le jeu ?
L’imagerie n’est pas une réalité autonome mais le reflet de la correspondance entre de 2 logiques : la logique ludique et la logique graphique.
II. Le jeu comme image ou objet-vu
Problématique : A quel point l’imagerie structure l’acte de jouer ?
L’imagerie détermine une zone de jeu, c’est-à-dire le monde :
– avec ses limites (son dedans et son dehors)
– avec sa géographie (lieux de placements et réseaux de déplacements)
III. Le jeu comme image vivante
Problématique : Comment cela fonctionne ?
Le jeu, contrairement à d’autres productions culturelles, ne reste pas fixe/fixé.
En effet, la série des événements et la nature de l’achèvement sont toujours uniques (singulier).
D’aucuns nomment cela l’incertitude : mais il est plutôt question d’une création partagée.
Conférences Joutes du Téméraire : 9-10 Novembre 2013
Sujet : Comment adapter un Univers en jeu de rôle ?
Résumé :
Nombreux sont les Jeux de Rôle inspirés d’Univers fictionnels préexistants. Cependant, il ne suffit pas d’un décor ou de noms exotiques pour que les joueurs sentent l’ambiance de ces Univers si populaires (Star Wars, Lovecraft, Seigneur des Anneaux, Trône de Fer…). Il faut donc chercher à comprendre quels sont les obstacles que rencontrer l’adaptation d’un Univers en jeu de rôle et ensuite, résoudre ces problèmes pour bâtir une méthode permettant à chacun de convertir son univers favori en jeu de rôle.
Participants :
W.Schnabel (Université de Lorraine)
W.Bouillet (Odyssée des Jeux)
A.Fontbonne (Odyssée des Jeux)
O.Legrand (créateur Jeux de Rôle amateurs : Imperium (Dune), Terre des Héros (Tolkien)…)
O.Caïra (C.N.R.S.)
Conférences sur le jeu à l’Université de Lorraine 13 mars 2013 (partenariat Université de Lorraine-CNRS)
Le but de ces interventions était avant tout de présenter le jeu et ses différentes formes actuelles à un public non-initié. Par conséquent, si vous êtes joueur l’essentiel de la présentation vous est déjà connu. Cependant, ces interventions ont aussi été l’occasion pour nous de définir un peu notre approche du sujet.
Intervention 1 : Approches phénoménologiques du jeu, l’exemple du jeu de société (W.Bouillet)
Introduction et début de l’intervention de W. Bouillet à 17:10
Face aux différentes définitions objectives du jeu, il semble nécessaire de privilégier une approche fondée sur les pratiques et leur subjectivité permettant de saisir une spécificité de l’esprit ludique. Nous tâcherons de définir les deux formes que prend l’esprit ludique dans le jeu de société, voyant par là comment les attentes ludiques évoluent de pair avec les jeux, pour réfléchir ensuite les rapports du joueur au support (plateau) de jeu.
Intervention 2 : Le jeu de rôle, une narration partagée (A.Fontbonne)
Début intervention A. Fontbonne à 4:00
S’il est impossible, en raison du trop faible recul chronologique, d’effectuer une histoire des évolutions du jeu de rôle, il semble en revanche utile d’étudier la construction progressive de cette pratique durant les quatre dernières décennies. Pour cela, il sera nécessaire dans un premier temps d’étudier et définir la pratique en elle-même puis de comprendre comment son apparente chronologie est simplement révélatrice de l’exploration de l’ensemble de ses possibilités.
A l’intervention est jointe un petit panneau explicatif qui présent le jeu de rôle dans ses grandes lignes.
L’Odyssée des jeux est une association ayant pour objectifs :
L'odyssée des jeux 